Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
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Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la loi
Un enfant ne s’élève pas tout seul. Il a besoin des adultes pour découvrir et décoder le monde dans lequel il évolue. Davantage que d’un mode d’emploi de la vie au milieu des autres, il a besoin de s’identifier à des êtres qu’il aime, qu’il admire, et qu’il va pouvoir imiter ou critiquer.
Les parents sont les tout premiers détenteurs de ce rôle éducatif. Avant l’école, avant les grands-parents, avant toute autre autorité ou influence qui s’exercera sur leurs enfants. L’avis de papa et de maman compte, leur opinion est recherchée, leurs décisions sont importantes. Un enfant qui n’en bénéficie pas cherchera à se faire remarquer par des comportements agités ou dangereux. Nous avons parfois l’impression d’être tout-puissants en dictant à notre enfant le possible et l’impossible, en prescrivant des limites et des doses que nous avons nous-mêmes déterminées (« encore une bouchée de poisson et c’est fini ! »). Pourtant, il est absolument nécessaire de poser un cadre, de définir des règles qui peuvent bien sûr s’assouplir, mais qui doivent rester claires et cohérentes pour rassurer l’enfant. Interdire de manger du chocolat avant le repas ou de traîner le soir dans la rue à l’âge de 12 ans paraît sensé, mais c’est la multiplication des exigences, souvent contestées, qui fait parfois baisser les bras.
En pratique
En grandissant, un enfant gagne en autonomie et peut davantage participer à certaines décisions. Mais ce sont les parents qui décident, en dernière instance, d’autoriser ou d’interdire quelque chose. A l’adolescence, lors de la négociation de l’horaire de retour des soirées, ou quand certains comportements inquiètent (alcool, cannabis, vols à l’étalage...), ce sont les parents qui doivent marquer leur autorité et ce qui, à leur sens, est inacceptable. Il ne s’agit pas alors d’imposer ses propres conceptions à son enfant, mais de le protéger de certains débordements et de mises en danger inutiles. Les mêmes difficultés se posent avec des problèmes moins graves. Lorsqu’un enfant cherche à obtenir toujours un peu plus (de temps devant l’ordinateur, de bonbons au goûter...), c’est aux parents de poser clairement les limites du possible. « Frustrer » ainsi ses enfants n’est pas agréable, mais c’est aussi un service à leur rendre dans leur quête de limites.
Puisque le parent définit les lois, il est aussi le garant de la sécurité de l’enfant. Cela n’est pas une question de rigidité ou de multiplication des interdits. Si l’enfant ou l’adolescent sent que l’adulte pose une loi claire, forte, il ressent aussi que celui-ci est à même de le protéger efficacement. Si la loi est changeante et floue, l’univers ainsi délimité sera plus inquiétant. n Se tenir à une ligne de conduite La cohérence est l’une des clés de l’éducation. Si nos règles sont inconstantes ou interchangeables, celui qui en est l’objet risque de s’égarer dans ce monde mal définit, et de manifester son malaise par une rébellion à la moindre demande.
Il est souvent difficile de se tenir à une ligne de conduite fixe en raison des conflits que l’éducation fait souvent naître dans la famille et en nous-même. Nous voudrions agir de telle façon que nous pensons bénéfique, et nous voilà rattrapés par notre histoire familiale, réagissant à l’inverse de ce que nous avions décidé. Ou alors, au contraire, nous tendons si fort à nous éloigner du modèle que nous avons connu, à en prendre le contrepied, que nous tombons dans un extrême qui n’est pas celui que nous visions non plus. De surcroît, une famille est issue de la rencontre de deux êtres qui s’unissent pour mettre au monde et élever des enfants. Ces deux êtres n’ont pas eu la même enfance ni la même éducation, et il leur faudra se mettre d’accord sur les grandes lignes auxquelles ils souhaitent se tenir.
Comme si cela ne suffisait pas, voici le cortège des mauvais « bons conseils » et des déstabilisations que les grands-parents, les oncles et tantes, les amis, le monde médical ou même les médias ne manquent pas d’apporter. Vieilles recettes dépassées (« Laisse le crier, ça va lui faire les poumons ! ») ou nouvelles méthodes remettant sans cesse en cause les précédentes (trois avis différents de la maternité au pédiatre en passant par la puéricultrice) ne font qu’entamer la spontanéité des parents et accroître leurs doutes sur le bien-fondé de ce qu’ils ont décidé. Nous devons donc tenir bon sur nos résolutions, tout en cherchant parfois à analyser nos conduites pour mieux en saisir les motivations (« pourquoi est-ce que je ne supporte pas que mon fils ait les cheveux longs ? »). L’entente avec le conjoint est également importante, même dans le cas de parents séparés, pour éviter que l’un ne défasse sans cesse le travail de l’autre. Même si l’on en veut beaucoup à son ex, le discréditer devant ses enfants est une conduite très déstabilisante pour eux.
A éviter
D’une façon générale, il faut éviter de se contredire devant les enfants. S’ils voient leurs deux parents s’opposer sur une règle, ils ressentent un cadre moins clair, plus inquiétant, et surtout ils risquent d’en profiter pour utiliser ces divergences à leur avantage. Cela n’est bien sûr valable que pour les éléments suffisamment importants (peut-elle ou non se faire un tatouage ? A-t-il droit à un scooter ?), puisque sur les détails, les enfants savent déjà très bien exploiter les différences de leur parents (avec papa on peut se coucher une demi-heure plus tard, maman veut bien acheter des bonbons en sortant de l’école). Mais même pour des éléments du quotidien, voir ses parents se disputer constamment sur la conduite à tenir égare beaucoup les repères d’un enfant.
De la même façon, les règles devront être les mêmes pour tous les frères et soeurs, afin de ne pas entretenir de sentiment d’injustice (avec les aménagements logiques liés à leur âge et à leur sexe).
Se rappeler la nécessité des limites
Il n’est pas très gratifiant d’avoir sans cesse à interdire. Surtout si l’on a conservé des souvenirs amers de sa propre éducation, trop rigide et trop dure, rendant l’enfance « triste », on se sent vite coupable lorsque l’on doit imposer sa propre autorité à son enfant. Le propos de cet ouvrage n’est absolument pas de restaurer les anciennes traditions de fermeté et de contrainte envers l’enfant. Leur dépassement constitue généralement un progrès dans son épanouissement. Il s’agit davantage de montrer qu’au-delà du bonheur de choyer et de rendre heureux un enfant, c’est toujours au parent d’incarner la loi et de nommer les limites de son action.
Définir des limites, c’est avant tout protéger son enfant. Ne pas le laisser toucher le plat brûlant qui sort du four lorsqu’il a 2 ans, et lui interdire de faire du scooter sans casque lorsqu’il en a 15. La conscience du danger n’est pas innée et la société (école, police...) n’a qu’un rôle secondaire à jouer dans cette éducation. Les règles de politesse et du vivre ensemble sont également incontournables, de l’apprentissage des premiers « s’il vous plaît » et « merci » jusqu’aux notions plus élaborées de respect de l’autre et de tolérance. Ces acquisitions sont lentes et demandent une attention soutenue. Dans le même temps, on ne peut pas exiger d’un enfant qu’il comprenne tout immédiatement. Il est donc inutile de dire à un petit garçon de 4 ans qu’il est « méchant » parce qu’il n’a pas voulu partager son goûter ! Dans l’enfance comme dans l’adolescence, il y aura des régressions par rapport à certaines règles qui semblaient acquises. Ces manifestations sont le plus souvent normales et peu durables.
L’enfant montre ainsi son désir de rester encore un peu attaché à l’état antérieur, de plus grande dépendance aux parents, ou sa peur de grandir, ou sa jalousie envers un plus petit (combien d’enfants propres se remettent à faire pipi dans leur culotte à l’arrivée d’un frère ou d’une soeur !). L’enfance et l’adolescence se présentent comme une succession de deuils, obligeant nos enfants à quitter un état qu’ils venaient d’acquérir pour évoluer vers un autre, nouveau et donc inquiétant. Alors qu’il faisait partie des plus grands à l’école primaire en CM2, voici l’enfant à nouveau le plus petit au collège, en 6e. Et maman dit qu’il est assez grand pour rentrer sans baby-sitter. Alors il est très fier et un peu inquiet...
A éviter
Reprocher à l’enfant de ne pas comprendre assez vite ou de faire exprès d’oublier les règles. Même si c’est le cas, il se sentira déchu et indigne de l’attention de ses parents. Qu’il s’agisse d’une provocation ou d’un oubli réel, l’enfant sort forcément du cadre défini, soit parce que « le naturel revient au galop », soit pour tester la cohérence des limites que vous avez posées. C’est souvent agaçant, voire exaspérant, mais c’est dans ce type de circonstances qu’il faut tâcher de rappeler l’interdit (encore et toujours) sans s’énerver ou dire des choses blessantes.
Les limites vont s’adapter, à l’âge de l’enfant, au rythme de ses acquisitions, à la nature de ses transgressions. Une famille est un milieu en constante dynamique. Chaque intervention d’un membre (même celle d’un enfant encore dans le ventre de sa mère !) peut déstabiliser l’équilibre antérieur. C’est naturel, et assez incontournable. Les limites posées devront donc être à la fois souples et fermes, modifiables et capables de continuité. Lourde tâche ! Mais qui se vit finalement au jour le jour, dans l’énergie du quotidien. S’il est utile de chercher à élucider les grandes difficultés, s’analyser constamment risque au contraire d’être paralysant.
Très souvent, l’enfant outrepasse les règles. Parfois, ces transgressions sont plus graves, plus inquiétantes. Les comportements de nos enfants nous déconcertent parfois au point de nous faire nous interroger sur la réaction à y opposer.
Bon à savoir
Economisons nos colères
Lorsqu’un enfant fait le contraire de ce qu’on lui dit, ou s’oppose constamment, pour manger, pour ranger sa chambre, pour l’heure du coucher..., on perd vite patience. La colère des parents est souvent légitime, mais pour être « efficace », pour marquer à l’enfant qu’un palier a été franchi, elle doit rester ponctuelle. Un parent qui crie tout le temps et qui s’énerve à tout propos risque de banaliser ce comportement, qui n’impressionnera plus du tout l’enfant et installera en plus un climat conflictuel permanent. Essayons de réserver nos colères pour les moments où elles se justifient vraiment, afin que l’enfant distingue mieux les différents niveaux de transgression.
Mettre du sens sur les interdits posés
Nous avons tous conservé le souvenir de règles qui nous paraissaient injustes, de principes qu’il fallait accepter sans poser de questions, ou encore de réponses aux « Pourquoi ? » par des « Parce que ! ». Il n’est pas agréable de devoir obéir sans explications. Un enfant a besoin de comprendre le sens de ce qu’il vit et de ce qui lui est demandé, et interrogera toujours sans relâche l’adulte qui semble détenteur de tout le savoir du monde. Mettre du sens sur les interdits posés lui permet donc de mieux les accepter. Comme tout individu en situation d’apprentissage, il intégrera mieux ce qu’il a compris. Mais attention, cela ne signifie pas que les lois deviennent du coup automatiquement discutables ou négociables. Il faut que l’enfant sente qu’il a le droit de demander les raisons d’un interdit, mais pas que son intervention lui donne le pouvoir de tout remettre en cause. Cela oblige de surcroît les parents à s’interroger sur les motivations de leurs conduites. Les enfants ont souvent le don de nous mettre en face de nos contradictions. Si nous savons leur démontrer la nécessité d’une limite, nous participons à fonder un peu mieux notre autorité par la redécouverte de sa légitimité.
Cette explication n’a pas besoin d’être longue, nous n’avons pas besoin de nous justifier comme si nous étions coupables, mais quelques phrases claires permettent d’appuyer la nécessité d’une exigence. Cela implique de ne pas tricher, de ne pas recourir au chantage et de ne pas « inventer » de fausses raisons dont l’enfant percevra l’inconsistance (« Mange tes carottes, ça rend aimable ! »).
En pratique
Souvent, surtout entre 3 et 6 ans, il nous semble que l’enfant ne s’arrête jamais de dire « Pourquoi ? ». Chaque réponse entraîne un nouveau « Pourquoi ? », toujours insatisfait. De même à l’adolescence, lorsque les réexplications des règles ne semblent jamais suffire au développement de l’esprit critique.
Sans tomber dans l’échappatoire du « Parce que ! », il est possible d’écourter ces interminables explications. Elles deviennent de surcroît souvent stériles, chez l’enfant parce qu’il perd de vue l’origine de son questionnement, et chez l’adolescent parce que sa volonté de contestation est parfois plus grande que son désir de comprendre. Bien sûr, il faut mettre fin à la discussion sans la fuir ni heurter son interlocuteur.
Afin de respecter la curiosité de l’enfant, on peut reconnaître que l’on n’a pas toutes les réponses, ou dire qu’il y a déjà eu beaucoup de « Pourquoi ? », et qu’on va en garder quelques-uns en réserve pour demain. Face à l’opposition de l’adolescent, on peut reconnaître qu’il a le droit de ne pas être d’accord, mais lorsque la discussion ne mène nulle part, lui rappeler aussi que c’est notre décision, qui n’exclut pas son ressenti, mais que nous maintenons. L’adulte ne détient pas la vérité. Mais comme il possède une expérience du monde qui fait défaut à l’enfant et à l’adolescent, il sait d’avance vers quelles déconvenues certains chemins peuvent mener. Comme il est agaçant lorsqu’on est enfant (et même après !) de constater que nos parents avaient (encore !) raison. En tant que parents, il faudra à son tour trouver un équilibre entre une parole et des décisions qui protègent, et d’autres qui empêchent l’enfant de faire ses propres expériences.
Pour bien des choses (traverser la rue, ne pas s’approcher du barbecue...), l’interdit est indispensable à la protection de l’enfant et sa justification se passe bien sûr d’une expérience préalable. Mais dans bien d’autres cas, la conduite à tenir est moins claire. Pourquoi un enfant n’aurait-il pas le droit de découvrir lui-même que telle méthode de travail est plus longue, que tel assaisonnement en cuisine est moins bon, que telle utilisation des piles de son discman les usera plus vite... ? Ou même que manger les fruits insuffisamment mûrs de cet arbre va le rendre malade ? Il est difficile de trouver la juste mesure entre tout interdire par principe, puisque nous, nous savons, et laisser faire, qui ne sera pas sans quelques dégâts. Ce qui est sûr, c’est qu’un comportement hautain de notre part et des phrases du type : « Tu vois bien, je te l’avais dit ! », « Tu vois ce qui arrive quand on n’écoute pas sa maman », ou encore « C’est bien fait, tu l’as cherché ! », n’arrangent rien à la situation. Elles humilient l’enfant et le rendent d’autant plus réticent à la compréhension de ce qui vient de se passer.
Accompagnons nos enfants sur les chemins de leurs découvertes, en posant des jalons, en leur laissant une autonomie variable, mais aussi en respectant leur désir de s’approprier certaines expériences. Un enfant qui dit « C’est moi qui ai fait la cuisine ! » ou un adolescent qui annonce « C’est moi qui ai coupé le bois ! » ont certainement reçu pour cela l’assistance soutenue d’un adulte. Ne le leur faisons pas ressentir trop durement (« Sans moi tu n’y serais jamais arrivé »), et valorisons plutôt ces premiers pas vers le monde des « grands ».
Extrait de l’ouvrage "Responsabiliser son enfant, par Charlotte Mareau et Caroline Sahuc, collection Eclairages chez Studyrama
Un enfant ne s’élève pas tout seul. Il a besoin des adultes pour découvrir et décoder le monde dans lequel il évolue. Davantage que d’un mode d’emploi de la vie au milieu des autres, il a besoin de s’identifier à des êtres qu’il aime, qu’il admire, et qu’il va pouvoir imiter ou critiquer.
Les parents sont les tout premiers détenteurs de ce rôle éducatif. Avant l’école, avant les grands-parents, avant toute autre autorité ou influence qui s’exercera sur leurs enfants. L’avis de papa et de maman compte, leur opinion est recherchée, leurs décisions sont importantes. Un enfant qui n’en bénéficie pas cherchera à se faire remarquer par des comportements agités ou dangereux. Nous avons parfois l’impression d’être tout-puissants en dictant à notre enfant le possible et l’impossible, en prescrivant des limites et des doses que nous avons nous-mêmes déterminées (« encore une bouchée de poisson et c’est fini ! »). Pourtant, il est absolument nécessaire de poser un cadre, de définir des règles qui peuvent bien sûr s’assouplir, mais qui doivent rester claires et cohérentes pour rassurer l’enfant. Interdire de manger du chocolat avant le repas ou de traîner le soir dans la rue à l’âge de 12 ans paraît sensé, mais c’est la multiplication des exigences, souvent contestées, qui fait parfois baisser les bras.
En pratique
En grandissant, un enfant gagne en autonomie et peut davantage participer à certaines décisions. Mais ce sont les parents qui décident, en dernière instance, d’autoriser ou d’interdire quelque chose. A l’adolescence, lors de la négociation de l’horaire de retour des soirées, ou quand certains comportements inquiètent (alcool, cannabis, vols à l’étalage...), ce sont les parents qui doivent marquer leur autorité et ce qui, à leur sens, est inacceptable. Il ne s’agit pas alors d’imposer ses propres conceptions à son enfant, mais de le protéger de certains débordements et de mises en danger inutiles. Les mêmes difficultés se posent avec des problèmes moins graves. Lorsqu’un enfant cherche à obtenir toujours un peu plus (de temps devant l’ordinateur, de bonbons au goûter...), c’est aux parents de poser clairement les limites du possible. « Frustrer » ainsi ses enfants n’est pas agréable, mais c’est aussi un service à leur rendre dans leur quête de limites.
Puisque le parent définit les lois, il est aussi le garant de la sécurité de l’enfant. Cela n’est pas une question de rigidité ou de multiplication des interdits. Si l’enfant ou l’adolescent sent que l’adulte pose une loi claire, forte, il ressent aussi que celui-ci est à même de le protéger efficacement. Si la loi est changeante et floue, l’univers ainsi délimité sera plus inquiétant. n Se tenir à une ligne de conduite La cohérence est l’une des clés de l’éducation. Si nos règles sont inconstantes ou interchangeables, celui qui en est l’objet risque de s’égarer dans ce monde mal définit, et de manifester son malaise par une rébellion à la moindre demande.
Il est souvent difficile de se tenir à une ligne de conduite fixe en raison des conflits que l’éducation fait souvent naître dans la famille et en nous-même. Nous voudrions agir de telle façon que nous pensons bénéfique, et nous voilà rattrapés par notre histoire familiale, réagissant à l’inverse de ce que nous avions décidé. Ou alors, au contraire, nous tendons si fort à nous éloigner du modèle que nous avons connu, à en prendre le contrepied, que nous tombons dans un extrême qui n’est pas celui que nous visions non plus. De surcroît, une famille est issue de la rencontre de deux êtres qui s’unissent pour mettre au monde et élever des enfants. Ces deux êtres n’ont pas eu la même enfance ni la même éducation, et il leur faudra se mettre d’accord sur les grandes lignes auxquelles ils souhaitent se tenir.
Comme si cela ne suffisait pas, voici le cortège des mauvais « bons conseils » et des déstabilisations que les grands-parents, les oncles et tantes, les amis, le monde médical ou même les médias ne manquent pas d’apporter. Vieilles recettes dépassées (« Laisse le crier, ça va lui faire les poumons ! ») ou nouvelles méthodes remettant sans cesse en cause les précédentes (trois avis différents de la maternité au pédiatre en passant par la puéricultrice) ne font qu’entamer la spontanéité des parents et accroître leurs doutes sur le bien-fondé de ce qu’ils ont décidé. Nous devons donc tenir bon sur nos résolutions, tout en cherchant parfois à analyser nos conduites pour mieux en saisir les motivations (« pourquoi est-ce que je ne supporte pas que mon fils ait les cheveux longs ? »). L’entente avec le conjoint est également importante, même dans le cas de parents séparés, pour éviter que l’un ne défasse sans cesse le travail de l’autre. Même si l’on en veut beaucoup à son ex, le discréditer devant ses enfants est une conduite très déstabilisante pour eux.
A éviter
D’une façon générale, il faut éviter de se contredire devant les enfants. S’ils voient leurs deux parents s’opposer sur une règle, ils ressentent un cadre moins clair, plus inquiétant, et surtout ils risquent d’en profiter pour utiliser ces divergences à leur avantage. Cela n’est bien sûr valable que pour les éléments suffisamment importants (peut-elle ou non se faire un tatouage ? A-t-il droit à un scooter ?), puisque sur les détails, les enfants savent déjà très bien exploiter les différences de leur parents (avec papa on peut se coucher une demi-heure plus tard, maman veut bien acheter des bonbons en sortant de l’école). Mais même pour des éléments du quotidien, voir ses parents se disputer constamment sur la conduite à tenir égare beaucoup les repères d’un enfant.
De la même façon, les règles devront être les mêmes pour tous les frères et soeurs, afin de ne pas entretenir de sentiment d’injustice (avec les aménagements logiques liés à leur âge et à leur sexe).
Se rappeler la nécessité des limites
Il n’est pas très gratifiant d’avoir sans cesse à interdire. Surtout si l’on a conservé des souvenirs amers de sa propre éducation, trop rigide et trop dure, rendant l’enfance « triste », on se sent vite coupable lorsque l’on doit imposer sa propre autorité à son enfant. Le propos de cet ouvrage n’est absolument pas de restaurer les anciennes traditions de fermeté et de contrainte envers l’enfant. Leur dépassement constitue généralement un progrès dans son épanouissement. Il s’agit davantage de montrer qu’au-delà du bonheur de choyer et de rendre heureux un enfant, c’est toujours au parent d’incarner la loi et de nommer les limites de son action.
Définir des limites, c’est avant tout protéger son enfant. Ne pas le laisser toucher le plat brûlant qui sort du four lorsqu’il a 2 ans, et lui interdire de faire du scooter sans casque lorsqu’il en a 15. La conscience du danger n’est pas innée et la société (école, police...) n’a qu’un rôle secondaire à jouer dans cette éducation. Les règles de politesse et du vivre ensemble sont également incontournables, de l’apprentissage des premiers « s’il vous plaît » et « merci » jusqu’aux notions plus élaborées de respect de l’autre et de tolérance. Ces acquisitions sont lentes et demandent une attention soutenue. Dans le même temps, on ne peut pas exiger d’un enfant qu’il comprenne tout immédiatement. Il est donc inutile de dire à un petit garçon de 4 ans qu’il est « méchant » parce qu’il n’a pas voulu partager son goûter ! Dans l’enfance comme dans l’adolescence, il y aura des régressions par rapport à certaines règles qui semblaient acquises. Ces manifestations sont le plus souvent normales et peu durables.
L’enfant montre ainsi son désir de rester encore un peu attaché à l’état antérieur, de plus grande dépendance aux parents, ou sa peur de grandir, ou sa jalousie envers un plus petit (combien d’enfants propres se remettent à faire pipi dans leur culotte à l’arrivée d’un frère ou d’une soeur !). L’enfance et l’adolescence se présentent comme une succession de deuils, obligeant nos enfants à quitter un état qu’ils venaient d’acquérir pour évoluer vers un autre, nouveau et donc inquiétant. Alors qu’il faisait partie des plus grands à l’école primaire en CM2, voici l’enfant à nouveau le plus petit au collège, en 6e. Et maman dit qu’il est assez grand pour rentrer sans baby-sitter. Alors il est très fier et un peu inquiet...
A éviter
Reprocher à l’enfant de ne pas comprendre assez vite ou de faire exprès d’oublier les règles. Même si c’est le cas, il se sentira déchu et indigne de l’attention de ses parents. Qu’il s’agisse d’une provocation ou d’un oubli réel, l’enfant sort forcément du cadre défini, soit parce que « le naturel revient au galop », soit pour tester la cohérence des limites que vous avez posées. C’est souvent agaçant, voire exaspérant, mais c’est dans ce type de circonstances qu’il faut tâcher de rappeler l’interdit (encore et toujours) sans s’énerver ou dire des choses blessantes.
Les limites vont s’adapter, à l’âge de l’enfant, au rythme de ses acquisitions, à la nature de ses transgressions. Une famille est un milieu en constante dynamique. Chaque intervention d’un membre (même celle d’un enfant encore dans le ventre de sa mère !) peut déstabiliser l’équilibre antérieur. C’est naturel, et assez incontournable. Les limites posées devront donc être à la fois souples et fermes, modifiables et capables de continuité. Lourde tâche ! Mais qui se vit finalement au jour le jour, dans l’énergie du quotidien. S’il est utile de chercher à élucider les grandes difficultés, s’analyser constamment risque au contraire d’être paralysant.
Très souvent, l’enfant outrepasse les règles. Parfois, ces transgressions sont plus graves, plus inquiétantes. Les comportements de nos enfants nous déconcertent parfois au point de nous faire nous interroger sur la réaction à y opposer.
Bon à savoir
Economisons nos colères
Lorsqu’un enfant fait le contraire de ce qu’on lui dit, ou s’oppose constamment, pour manger, pour ranger sa chambre, pour l’heure du coucher..., on perd vite patience. La colère des parents est souvent légitime, mais pour être « efficace », pour marquer à l’enfant qu’un palier a été franchi, elle doit rester ponctuelle. Un parent qui crie tout le temps et qui s’énerve à tout propos risque de banaliser ce comportement, qui n’impressionnera plus du tout l’enfant et installera en plus un climat conflictuel permanent. Essayons de réserver nos colères pour les moments où elles se justifient vraiment, afin que l’enfant distingue mieux les différents niveaux de transgression.
Mettre du sens sur les interdits posés
Nous avons tous conservé le souvenir de règles qui nous paraissaient injustes, de principes qu’il fallait accepter sans poser de questions, ou encore de réponses aux « Pourquoi ? » par des « Parce que ! ». Il n’est pas agréable de devoir obéir sans explications. Un enfant a besoin de comprendre le sens de ce qu’il vit et de ce qui lui est demandé, et interrogera toujours sans relâche l’adulte qui semble détenteur de tout le savoir du monde. Mettre du sens sur les interdits posés lui permet donc de mieux les accepter. Comme tout individu en situation d’apprentissage, il intégrera mieux ce qu’il a compris. Mais attention, cela ne signifie pas que les lois deviennent du coup automatiquement discutables ou négociables. Il faut que l’enfant sente qu’il a le droit de demander les raisons d’un interdit, mais pas que son intervention lui donne le pouvoir de tout remettre en cause. Cela oblige de surcroît les parents à s’interroger sur les motivations de leurs conduites. Les enfants ont souvent le don de nous mettre en face de nos contradictions. Si nous savons leur démontrer la nécessité d’une limite, nous participons à fonder un peu mieux notre autorité par la redécouverte de sa légitimité.
Cette explication n’a pas besoin d’être longue, nous n’avons pas besoin de nous justifier comme si nous étions coupables, mais quelques phrases claires permettent d’appuyer la nécessité d’une exigence. Cela implique de ne pas tricher, de ne pas recourir au chantage et de ne pas « inventer » de fausses raisons dont l’enfant percevra l’inconsistance (« Mange tes carottes, ça rend aimable ! »).
En pratique
Souvent, surtout entre 3 et 6 ans, il nous semble que l’enfant ne s’arrête jamais de dire « Pourquoi ? ». Chaque réponse entraîne un nouveau « Pourquoi ? », toujours insatisfait. De même à l’adolescence, lorsque les réexplications des règles ne semblent jamais suffire au développement de l’esprit critique.
Sans tomber dans l’échappatoire du « Parce que ! », il est possible d’écourter ces interminables explications. Elles deviennent de surcroît souvent stériles, chez l’enfant parce qu’il perd de vue l’origine de son questionnement, et chez l’adolescent parce que sa volonté de contestation est parfois plus grande que son désir de comprendre. Bien sûr, il faut mettre fin à la discussion sans la fuir ni heurter son interlocuteur.
Afin de respecter la curiosité de l’enfant, on peut reconnaître que l’on n’a pas toutes les réponses, ou dire qu’il y a déjà eu beaucoup de « Pourquoi ? », et qu’on va en garder quelques-uns en réserve pour demain. Face à l’opposition de l’adolescent, on peut reconnaître qu’il a le droit de ne pas être d’accord, mais lorsque la discussion ne mène nulle part, lui rappeler aussi que c’est notre décision, qui n’exclut pas son ressenti, mais que nous maintenons. L’adulte ne détient pas la vérité. Mais comme il possède une expérience du monde qui fait défaut à l’enfant et à l’adolescent, il sait d’avance vers quelles déconvenues certains chemins peuvent mener. Comme il est agaçant lorsqu’on est enfant (et même après !) de constater que nos parents avaient (encore !) raison. En tant que parents, il faudra à son tour trouver un équilibre entre une parole et des décisions qui protègent, et d’autres qui empêchent l’enfant de faire ses propres expériences.
Pour bien des choses (traverser la rue, ne pas s’approcher du barbecue...), l’interdit est indispensable à la protection de l’enfant et sa justification se passe bien sûr d’une expérience préalable. Mais dans bien d’autres cas, la conduite à tenir est moins claire. Pourquoi un enfant n’aurait-il pas le droit de découvrir lui-même que telle méthode de travail est plus longue, que tel assaisonnement en cuisine est moins bon, que telle utilisation des piles de son discman les usera plus vite... ? Ou même que manger les fruits insuffisamment mûrs de cet arbre va le rendre malade ? Il est difficile de trouver la juste mesure entre tout interdire par principe, puisque nous, nous savons, et laisser faire, qui ne sera pas sans quelques dégâts. Ce qui est sûr, c’est qu’un comportement hautain de notre part et des phrases du type : « Tu vois bien, je te l’avais dit ! », « Tu vois ce qui arrive quand on n’écoute pas sa maman », ou encore « C’est bien fait, tu l’as cherché ! », n’arrangent rien à la situation. Elles humilient l’enfant et le rendent d’autant plus réticent à la compréhension de ce qui vient de se passer.
Accompagnons nos enfants sur les chemins de leurs découvertes, en posant des jalons, en leur laissant une autonomie variable, mais aussi en respectant leur désir de s’approprier certaines expériences. Un enfant qui dit « C’est moi qui ai fait la cuisine ! » ou un adolescent qui annonce « C’est moi qui ai coupé le bois ! » ont certainement reçu pour cela l’assistance soutenue d’un adulte. Ne le leur faisons pas ressentir trop durement (« Sans moi tu n’y serais jamais arrivé »), et valorisons plutôt ces premiers pas vers le monde des « grands ».
Extrait de l’ouvrage "Responsabiliser son enfant, par Charlotte Mareau et Caroline Sahuc, collection Eclairages chez Studyrama
sirene
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
que j'aurais aimé savoir tout ça quand j'avais 20 ans et mère de famille très jeune et inexpérimentée ! ............................
Coquelicot- ASSMAT .... Bricolages , photos , fleurs , forum .......
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
merci j'apprecie bcp tes interventions et je rebondis sur mes lectures actuelles et vous les faits partager
"parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent"
Basé sur récentes prises de conscience en psychologie, ce livre présente des façons innovatrices de résoudre les problèmes qu'on rencontre dans toute relation parent-enfant.il met de l'avant une approche lucide , sensible et respectueuse , qui entraine moins de stress et plus de gratifications pour les parents comme pour les enfants.On n'y trouve des techniques à la fois concrètes pratiques et surtout efficaces .ça fonctionne , les résultats sont là !De charmantes bandes dessinées illustrent comment les habiletés de communication s'appliquent dans la vie quotidienne .
les parents apprennent comment :
s'y prendre avec les sentiments négatifs de l'enfant , ses frustrations ses deceptions sa colére ,etc...
susciter le désir de coopérer
mettre des limites fermes tout en maintenant un climat d'ouverture
éviter le recours à la punition
favoriser l'image positive de l'enfant
résoudre les conflits familiaux dans une atmosphère de calme
Faber et Mazlish présentent ici , de façon vivante et convaincante, le resultat de leur propre expérience ainsi que celle de nombreux autres parents .Leurs différents ouvrages sont accueillis avec enthousiasme partout dans le monde .
http://lllfrance.org/allaitement/boutique/livre-parler-enfants.htm
un autre petit bouquin (que j'aime aussi )
elever nos enfants avec bienveillance
l'approche de la communication non violente
La communication non violente (cnv) est un processus efficace permettant de se relier aux autres et d'agir avec bienveillance .elle contribue à prevenir ou à resoudre les conflits , et invite à communiquer de maniere à satisfaire les besoins de chacun.elle propose des outils concrets utilisables tant dans les écoles qu'au sein de la famille .
En revenant sur des anecdotes personnelles, l'auteur nous montre combien ce mode de communication facilite l'expression et la satisfaction des besoins des parents comme ceux des enfants .cette forme d'échanges est différentes , caracterisée par une relation de confiance mutuelle plutot que par une relation d'autorité .Et elle s'avere idéale et efficace pour transmettre à nos bambins nos valeurs chéres telles que l'integrité, l'honnetete, le respect et la bienveillance
l'auteur marshall Rosenberg est le fondateur et le directeur des services eductifs du centre pour la communication non violente
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_Rosenberg
bises
"parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent"
Basé sur récentes prises de conscience en psychologie, ce livre présente des façons innovatrices de résoudre les problèmes qu'on rencontre dans toute relation parent-enfant.il met de l'avant une approche lucide , sensible et respectueuse , qui entraine moins de stress et plus de gratifications pour les parents comme pour les enfants.On n'y trouve des techniques à la fois concrètes pratiques et surtout efficaces .ça fonctionne , les résultats sont là !De charmantes bandes dessinées illustrent comment les habiletés de communication s'appliquent dans la vie quotidienne .
les parents apprennent comment :
s'y prendre avec les sentiments négatifs de l'enfant , ses frustrations ses deceptions sa colére ,etc...
susciter le désir de coopérer
mettre des limites fermes tout en maintenant un climat d'ouverture
éviter le recours à la punition
favoriser l'image positive de l'enfant
résoudre les conflits familiaux dans une atmosphère de calme
Faber et Mazlish présentent ici , de façon vivante et convaincante, le resultat de leur propre expérience ainsi que celle de nombreux autres parents .Leurs différents ouvrages sont accueillis avec enthousiasme partout dans le monde .
http://lllfrance.org/allaitement/boutique/livre-parler-enfants.htm
un autre petit bouquin (que j'aime aussi )
elever nos enfants avec bienveillance
l'approche de la communication non violente
La communication non violente (cnv) est un processus efficace permettant de se relier aux autres et d'agir avec bienveillance .elle contribue à prevenir ou à resoudre les conflits , et invite à communiquer de maniere à satisfaire les besoins de chacun.elle propose des outils concrets utilisables tant dans les écoles qu'au sein de la famille .
En revenant sur des anecdotes personnelles, l'auteur nous montre combien ce mode de communication facilite l'expression et la satisfaction des besoins des parents comme ceux des enfants .cette forme d'échanges est différentes , caracterisée par une relation de confiance mutuelle plutot que par une relation d'autorité .Et elle s'avere idéale et efficace pour transmettre à nos bambins nos valeurs chéres telles que l'integrité, l'honnetete, le respect et la bienveillance
l'auteur marshall Rosenberg est le fondateur et le directeur des services eductifs du centre pour la communication non violente
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_Rosenberg
bises
utopie- *
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
très intérressant ce que vous dites sirène et utopie,
et je suis tout à fait d'accord
si je davais ne retenir qu'une phrase :
un enfant ne s'élève pas tous seul !!!
et je suis tout à fait d'accord
si je davais ne retenir qu'une phrase :
un enfant ne s'élève pas tous seul !!!
bill
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
kikou
de rosenberg voilà l'outil
un tit aperçu de la préface mais si y'en un à avoir alors c'est celui là (la bible selon une amie et vue tout ce que j'apprends en sa compagnie je lui fais confiance aveuglement ,d'ailleurs suis contente je l'ai reçu aujourd'hui )donc je viendrais vous en reparlez après l'avoir lu lol!
la plupart d'entre nous avons été éduqués dans un esprit de compétition , de jugement , d'exigence et de pensée de ce qui "bon" ou "mauvais " Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres , au pire, ils provoquent colère ou frustration, et peuvent conduire à la violence.une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd'hui une des compétences les plus précieuses .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_Rosenberg
voilà voilou à bientôt
de rosenberg voilà l'outil
un tit aperçu de la préface mais si y'en un à avoir alors c'est celui là (la bible selon une amie et vue tout ce que j'apprends en sa compagnie je lui fais confiance aveuglement ,d'ailleurs suis contente je l'ai reçu aujourd'hui )donc je viendrais vous en reparlez après l'avoir lu lol!
la plupart d'entre nous avons été éduqués dans un esprit de compétition , de jugement , d'exigence et de pensée de ce qui "bon" ou "mauvais " Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres , au pire, ils provoquent colère ou frustration, et peuvent conduire à la violence.une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd'hui une des compétences les plus précieuses .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_Rosenberg
voilà voilou à bientôt
utopie- *
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
bonsoir
en parler y'aurais tant à dire le mieux que je puisses faire ,c'est de vous dire que ce livre me parle !oh ça oui et comment ....
je partage l'avis de mon amie qui me l'a conseillé avec bienveillance :flower:
bises
en parler y'aurais tant à dire le mieux que je puisses faire ,c'est de vous dire que ce livre me parle !oh ça oui et comment ....
je partage l'avis de mon amie qui me l'a conseillé avec bienveillance :flower:
bises
utopie- *
Re: Trouver la meileure façon de poser et de faire respecter la
Très interessant !
Merci à toutes les deux :fleur:
Merci à toutes les deux :fleur:
surf3
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