Se Connaître:Êtes-vous généreux?
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Se Connaître:Êtes-vous généreux?
Rappel du premier message :
Un réveillon pas comme les autres
Le 31
décembre, 19 heures, rue de Paradis. Olivier attend devant la porte du
local de l’association. Il s’est levé à l’aube pour aller chercher le
camion qui va emmener les bénévoles en tournée. Le voilà, en avance au
rendez-vous, transi de froid sur le trottoir. Brigitte arrive pile à
l’heure avec les clés, Mathilde apparaît au moment où les portes
s’ouvrent.
A peine entrée, elle se met à compter et à recompter
consciencieusement les colis prêts à être remplis de vivres pour les
plus démunis. « Rien ne doit être laissé au hasard, pense-t-elle, nous
sommes responsables de la bonne utilisation de l’argent des donateurs. »
Brigitte prend soin de répartir les repas de façon équitable : un litre
de soupe, une boîte de pâté de foie, quatre tranches de jambon blanc,
une demi-baguette, un kilo de pommes, quatre yaourts, un litre de jus de
fruit et une demi-bouteille de mousseux par carton. Olivier commence à
charger le camion. Il interrompt soudain Brigitte : « Tu pourrais en
mettre un peu plus, quand même, c’est la nuit du réveillon ! » Brigitte a
l’habitude des largesses d’Olivier. Mais elle ne relève pas : « Ce qui
compte, se dit-elle intérieurement, c’est que chacun reçoive la même
part. »
En vraie pro, Mathilde supervise l’opération : « Nous
avons trois heures pour tout distribuer, les amis, il va falloir y
aller. J’espère que cette année, nous n’allons pas tomber sur des gens
trop agressifs… C’est quand même pour eux que l’on fait tout ça. »
Olivier prend le volant, ses deux collaboratrices s’asseyent à côté de
lui.
Première halte : devant l’église Saint-Vincent-de-Paul.
Quatre jeunes sans-abri, une femme plus âgée et deux chiens sont tassés
les uns contre les autres sur une grille d’aération. Brigitte descend la
première : « Nous avons des repas pour vous si vous voulez, une bonne
soupe que nous pouvons vous faire réchauffer et de quoi faire un petit
dîner. » Les quatre jeunes hommes regardent les bénévoles avec un
mélange de suspicion et de respect. La femme reste les yeux baissés.
Brigitte distribue les colis un par un avec un petit mot gentil pour
chacun. Elle s’accroupit ensuite près de la femme du groupe et commence à
lui parler. « Vous avez des enfants ? Vous faisiez quoi, avant ? » Les
sans-abri ouvrent chacun leur carton avec un air embarrassé.
Olivier
s’empresse de proposer de réchauffer les soupes dans le four à
micro-ondes branché dans le camion. Il ajoute discrètement dans chaque
bol une poignée de gruyère râpé. Brigitte le surprend : « Qu’est-ce que
tu fais ? lui lance-t-elle, tu en mets beaucoup trop, il n’y en aura pas
pour tout le monde ! » Mathilde renchérit : « C’est vrai, fais
attention, ce n’est pas parce que nous donnons de notre temps et
sacrifions notre réveillon qu’il faut en faire autant. Contente-toi
d’être juste. » Olivier se renfrogne : « Vous êtes trop ! C’est notre
mission d’aider les plus défavorisés, et moi, ça me fait plaisir de leur
faire plaisir. De toute façon, on n’en fera jamais assez. »
Les
bénéficiaires se détendent un peu, l’un d’entre eux s’adresse à
Mathilde : « Vous savez, le chômage, c’est pas facile. On tombe vite et
après, on se sent inutile… » Du tac au tac, Mathilde lui suggère de
venir les aider à ranger le lendemain matin, au local de la rue de
Paradis. « Cela vous occupera, dit-elle, et puis comme ça, vous n’aurez
pas l’impression qu’on vous a fait la charité. » « D’accord, répond-il,
j’y serai, à 10 heures. »
La nuit se poursuit, d’une rue à
l’autre de la ville, nos trois bénévoles s’activent. A minuit, les
pétards claquent, c’est la fin de la tournée. Olivier dépose Brigitte
chez elle, puis Mathilde, et ils se disent : « A demain, 9 heures. »
Le
lendemain matin, Olivier, les yeux cernés, est en train de laver les
bols de la veille. Brigitte semble contrariée. « Qu’y a-t-il ? lui
demande-t-il, tu n’as pas l’air bien. » « Si, si, ça va, répond-elle,
mais hier soir, je crois que je me suis un peu trop laissé attendrir par
cette femme devant l’église. Son histoire m’a réellement touchée, j’ai
été tentée de l’inviter chez moi, et puis j’ai renoncé. » « Tu es
vraiment trop gentille, rétorque Mathilde, si tu laisses trop ton cœur
parler, tu vas y perdre des plumes… Il faut te protéger. Moi, tu vois,
j’ai appris à dire non. Au fait, il n’est pas là le chômeur qui avait
promis de venir nous donner un coup de main ce matin ? Il est déjà 11
heures… On dirait que je me suis encore fait avoir, j’ai cru qu’il était
sincère, et qu’il serait capable de nous rendre un peu de ce qu’il a
reçu… J’ai eu la faiblesse d’y croire. »
Maintenant que vous avez lu l'histoire, choisissez celui des trois bénévoles dont vous vous sentez le plus proche :
Brigitte
Mathilde
Olivier
Un réveillon pas comme les autres
Le 31
décembre, 19 heures, rue de Paradis. Olivier attend devant la porte du
local de l’association. Il s’est levé à l’aube pour aller chercher le
camion qui va emmener les bénévoles en tournée. Le voilà, en avance au
rendez-vous, transi de froid sur le trottoir. Brigitte arrive pile à
l’heure avec les clés, Mathilde apparaît au moment où les portes
s’ouvrent.
A peine entrée, elle se met à compter et à recompter
consciencieusement les colis prêts à être remplis de vivres pour les
plus démunis. « Rien ne doit être laissé au hasard, pense-t-elle, nous
sommes responsables de la bonne utilisation de l’argent des donateurs. »
Brigitte prend soin de répartir les repas de façon équitable : un litre
de soupe, une boîte de pâté de foie, quatre tranches de jambon blanc,
une demi-baguette, un kilo de pommes, quatre yaourts, un litre de jus de
fruit et une demi-bouteille de mousseux par carton. Olivier commence à
charger le camion. Il interrompt soudain Brigitte : « Tu pourrais en
mettre un peu plus, quand même, c’est la nuit du réveillon ! » Brigitte a
l’habitude des largesses d’Olivier. Mais elle ne relève pas : « Ce qui
compte, se dit-elle intérieurement, c’est que chacun reçoive la même
part. »
En vraie pro, Mathilde supervise l’opération : « Nous
avons trois heures pour tout distribuer, les amis, il va falloir y
aller. J’espère que cette année, nous n’allons pas tomber sur des gens
trop agressifs… C’est quand même pour eux que l’on fait tout ça. »
Olivier prend le volant, ses deux collaboratrices s’asseyent à côté de
lui.
Première halte : devant l’église Saint-Vincent-de-Paul.
Quatre jeunes sans-abri, une femme plus âgée et deux chiens sont tassés
les uns contre les autres sur une grille d’aération. Brigitte descend la
première : « Nous avons des repas pour vous si vous voulez, une bonne
soupe que nous pouvons vous faire réchauffer et de quoi faire un petit
dîner. » Les quatre jeunes hommes regardent les bénévoles avec un
mélange de suspicion et de respect. La femme reste les yeux baissés.
Brigitte distribue les colis un par un avec un petit mot gentil pour
chacun. Elle s’accroupit ensuite près de la femme du groupe et commence à
lui parler. « Vous avez des enfants ? Vous faisiez quoi, avant ? » Les
sans-abri ouvrent chacun leur carton avec un air embarrassé.
Olivier
s’empresse de proposer de réchauffer les soupes dans le four à
micro-ondes branché dans le camion. Il ajoute discrètement dans chaque
bol une poignée de gruyère râpé. Brigitte le surprend : « Qu’est-ce que
tu fais ? lui lance-t-elle, tu en mets beaucoup trop, il n’y en aura pas
pour tout le monde ! » Mathilde renchérit : « C’est vrai, fais
attention, ce n’est pas parce que nous donnons de notre temps et
sacrifions notre réveillon qu’il faut en faire autant. Contente-toi
d’être juste. » Olivier se renfrogne : « Vous êtes trop ! C’est notre
mission d’aider les plus défavorisés, et moi, ça me fait plaisir de leur
faire plaisir. De toute façon, on n’en fera jamais assez. »
Les
bénéficiaires se détendent un peu, l’un d’entre eux s’adresse à
Mathilde : « Vous savez, le chômage, c’est pas facile. On tombe vite et
après, on se sent inutile… » Du tac au tac, Mathilde lui suggère de
venir les aider à ranger le lendemain matin, au local de la rue de
Paradis. « Cela vous occupera, dit-elle, et puis comme ça, vous n’aurez
pas l’impression qu’on vous a fait la charité. » « D’accord, répond-il,
j’y serai, à 10 heures. »
La nuit se poursuit, d’une rue à
l’autre de la ville, nos trois bénévoles s’activent. A minuit, les
pétards claquent, c’est la fin de la tournée. Olivier dépose Brigitte
chez elle, puis Mathilde, et ils se disent : « A demain, 9 heures. »
Le
lendemain matin, Olivier, les yeux cernés, est en train de laver les
bols de la veille. Brigitte semble contrariée. « Qu’y a-t-il ? lui
demande-t-il, tu n’as pas l’air bien. » « Si, si, ça va, répond-elle,
mais hier soir, je crois que je me suis un peu trop laissé attendrir par
cette femme devant l’église. Son histoire m’a réellement touchée, j’ai
été tentée de l’inviter chez moi, et puis j’ai renoncé. » « Tu es
vraiment trop gentille, rétorque Mathilde, si tu laisses trop ton cœur
parler, tu vas y perdre des plumes… Il faut te protéger. Moi, tu vois,
j’ai appris à dire non. Au fait, il n’est pas là le chômeur qui avait
promis de venir nous donner un coup de main ce matin ? Il est déjà 11
heures… On dirait que je me suis encore fait avoir, j’ai cru qu’il était
sincère, et qu’il serait capable de nous rendre un peu de ce qu’il a
reçu… J’ai eu la faiblesse d’y croire. »
Maintenant que vous avez lu l'histoire, choisissez celui des trois bénévoles dont vous vous sentez le plus proche :
Brigitte
Mathilde
Olivier
adele- administratrice, fondatrice et créatrice du forum "bleu"
- AM depuis 36 ans,
votre citation du moment : Mon cri : raison, tolérance, humanité (Voltaire)
Re: Se Connaître:Êtes-vous généreux?
Ce sont ces trois personnes ensemble qui sont généreuses. Pour appartenir à une équipe de bénévoles dans une action caritative comme ici il ne faut pas être égoïstes. Chaque personne a un tempérament et une vision des choses différentes, et se complète c'est ce qui fait la force du groupe.
Chaque personne agirait seule, elle n'y arriverait pas, Olivier à besoin de ses 2 " collègues " et vice versa, je ne crois pas qu'une est meilleure que l'autre, sinon, elle ne serait pas dans ce groupe sur le terrain.
Il est normal que nous nous identifions à des personnes/tempéraments différents, et ce n'est pas ce choix qui en rend une plus généreuse que l'autre .
Chaque personne agirait seule, elle n'y arriverait pas, Olivier à besoin de ses 2 " collègues " et vice versa, je ne crois pas qu'une est meilleure que l'autre, sinon, elle ne serait pas dans ce groupe sur le terrain.
Il est normal que nous nous identifions à des personnes/tempéraments différents, et ce n'est pas ce choix qui en rend une plus généreuse que l'autre .
Invité- Invité
Re: Se Connaître:Êtes-vous généreux?
mouais, n'empêche que vous avez toutes choisi Olivier et moi Brigitte
Il y aurait donc sur ce forum beaucoup de personnes qui donneraient sans compter?
Est-ce vraiment la réalité ça?
Il y aurait donc sur ce forum beaucoup de personnes qui donneraient sans compter?
Est-ce vraiment la réalité ça?
romi- assistante maternelle
Re: Se Connaître:Êtes-vous généreux?
T'es pas la seule à avoir choisi Brigitte ...Dodox aussi !!
Oui c'est vrai , de toute façon , ces 3 personnes sont généreuses, sinon ne seraient pas dans un groupe de bénévoles ....
Oui c'est vrai , de toute façon , ces 3 personnes sont généreuses, sinon ne seraient pas dans un groupe de bénévoles ....
adele- administratrice, fondatrice et créatrice du forum "bleu"
- AM depuis 36 ans,
votre citation du moment : Mon cri : raison, tolérance, humanité (Voltaire)
Re: Se Connaître:Êtes-vous généreux?
c'est le trio qui les rend efficace ...
parcequ'ils sont dans un "mission "et que chacun apporte sa personnalité .
Olivier, il donne un petit "plus" ,
Brigitte, elle compte ,
Mathilde, elle cadre ...
ils pourront pas nourrir tous ceux qui ont besoin , ils sont obligés de "trier" , donc, il donne un peu plus de fromage à ceux à qui il peut ... il y en a qui n'auront rien . D'autres équipes s'en occuperont .Parceque il peux pas couvrir tout la planète de sa générosité .
au quotidien, toute seule, je suis plus Olivier .je sélectionne, choisis une cause ,je sais que je guérirai pas tous les maux . Je donne ou je suis, comme je peux ...
parcequ'ils sont dans un "mission "et que chacun apporte sa personnalité .
Olivier, il donne un petit "plus" ,
Brigitte, elle compte ,
Mathilde, elle cadre ...
ils pourront pas nourrir tous ceux qui ont besoin , ils sont obligés de "trier" , donc, il donne un peu plus de fromage à ceux à qui il peut ... il y en a qui n'auront rien . D'autres équipes s'en occuperont .Parceque il peux pas couvrir tout la planète de sa générosité .
au quotidien, toute seule, je suis plus Olivier .je sélectionne, choisis une cause ,je sais que je guérirai pas tous les maux . Je donne ou je suis, comme je peux ...
mammona- .
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